• suventions

    Subvention relative à la prise en charge des familles migrantes primo arrivantes sans domicile fixe et en situation d’errance sur le territoire parisien (3.567.913 euros) : Depuis 2016, l’association Emmaüs Solidarité gère « le Dispositif de premier accueil » qui a été mis en place par l’Etat et la Ville de Paris. Ce dispositif a pour vocation de permettre aux primo-arrivants, dès leur arrivée sur le territoire parisien, d’être informés de leurs droits et des dispositifs existants et des démarches nécessaires pour obtenir l’asile et une mise à l’abri dans l’attente de la réalisation de leurs démarches.

    Il est constitué de deux sites : l’un situé boulevard Ney à proximité de la Porte de la Chapelle (Paris 18e) et l’autre situé avenue Jean Jaurès à Ivry Sur Seine.

    Depuis le 19 janvier 2017, le Centre d’Hébergement d’Urgence d’Ivry sur Seine, doté d’une capacité de 400 places a ouvert ses portes sur une ancienne usine de traitement d’Eau de Paris en bord de Seine. En plus d’une équipe médicale interne au centre, les enfants bénéficient d’une scolarité assurée par des enseignants volontaires dans des classes intégrées au centre, dans le cadre d’un partenariat avec l’Education Nationale.

    Le budget global de ce projet est de 3 567 913€. L’Etat assure la majorité du financement (90 %). Le département de Paris est sollicité à hauteur de 353 138 € afin de fixer les dépenses de fonctionnement du « Centre d’Hébergement d’Urgence d’Ivry sur Seine ».

    Subvention et convention avec l’association « Centre Primo Levi » pour le fonctionnement de son centre pluridisciplinaire et ses actions de sensibilisation (105.000 €) : L’association a pour objectif de venir en aide à des personnes réfugiées en région parisienne ayant été victimes de violence politique dans leur pays d’origine.

    L’association « Centre Primo Levi »,a été  créée en 1995 par plusieurs associations engagées dans la défense des droits humains, dont la section française d’Amnesty International, l’ACAT (Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture) et Médecins du Monde.

    Aménagement de locaux à destination des chercheurs en exil (20.000€)  : Le Secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Thierry Mandon, a ainsi décidé et annoncé, le 13 octobre 2016, lors du colloque de rentrée du Collège de France « Migrations, réfugiés, exils », la création d’un programme d’aide à l’accueil en urgence des scientifiques en exil. (PAUSE).

    Doté d’un financement initial du Ministère de l’Éducation nationale de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de un million d’euros, ce programme sera piloté depuis le Collège de France et abrité dans les locaux de la Chancellerie des universités de Paris. Une convention entre ces trois institutions portant création du programme a été signée le 16 janvier 2017.

    PAUSE a vocation à se développer grâce à de nombreux partenariats publics comme privés. À cette fin,un fonds de souscription pour le programme a été ouvert à la Fondation de France.

    Dans ce contexte, la Chancellerie des Universités de Paris a identifié des locaux, qui seront fournis gracieusement, et sollicite la Ville de Paris à hauteur de 20 000 euros pour le financement de travaux d’aménagement de ces salles à la Sorbonne destinés à accueillir des chercheurs en exil.

    Subventions à 7 associations, et avenants pour le financement de projets sociaux dans les foyers de travailleurs migrants et résidences sociales pour un total de 55.500 € :

    • 15 000€ Autre Monde, à travers l’action intitulée « ateliers de français et orientation, accès aux droits et activités socioculturelles », propose aux adultes migrants et particulièrement aux résidents de foyers de travailleurs migrants un apprentissage du français, un accès aux droits.
    • 24 000 € Raconte-nous ton histoire, à travers l’action intitulée « ouvrons les portes », propose des ateliers sociolinguistiques, des cours d’informatique et des activités culturelles (visites de musées, café-philo, ateliers artistiques) aux résidents des foyers et résidences sociales de Fontaine au roi (11è), d’Argonne (19è), de Riquet et de Bisson (20è), pour permettre leur plus grande intégration, favoriser l’ouverture des foyers sur leur quartier et créer des liens avec le réseau associatif local.
    • 1 500 € Alphabétisation et Accompagnement des Ressortissants d’Afrique de l’Ouest, à travers l’action intitulée « apprentissage du français et informatique à visée d’autonomie socio-professionnelle », propose des ateliers d’apprentissage du français au sein de la résidence sociale Tolbiac, ouverts aux résidents des foyers de travailleurs migrants et des autres résidences sociales du 13e arrondissement.
    • 000 € Keur Kamer, à travers l’action intitulée « accès au numérique pour les résidents de foyers de travailleurs migrants du 13ème », propose aux résidents du foyer Masséna des temps réguliers d’initiation et d’accompagnement à la maîtrise de l’outil informatique.
    • 5 000 € Association De Solidarité Internationale d’intégration ASI, à travers l’action intitulée « Accès aux droits Foyer St Just, prévention santé et accompagnement social des résidents », propose une permanence d’accès aux droits sanitaires, sociaux et administratifs au sein du foyer Saint Just-(17e).
    • 2 000 € Wagadou Agit en France et en Afrique, à travers l’action intitulée « lien social, accompagnement à l’accès aux droits et à l’insertion sociale des jeunes et adultes du foyer », propose des permanences d’aide administrative et d’accès aux droits à destination des habitants du quartier Riquet, en majorité des personnes issues du foyer de travailleurs migrants Riquet.
    • 5 000 € Collectif pour l’avenir des foyers propose une formation aux délégués des foyers de travailleurs migrants et des résidences sociales pour leur permettre de remplir leur mandat en connaissance des lois et règlements de l’État, des politiques municipales, et des pratiques des gestionnaires.

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  • On en fait beaucoup pour Théo…

    Pourquoi ne parle-t-on pas de Marin?

    Benoît Rayski

    Benoît Rayski
    Journaliste et essayiste

    marin theo police hollande

    Marin. Photo: DR.

    Marin a vingt ans. Il est étudiant. Ou peut-être –et  hélas- il faudrait dire était… Il est hospitalisé à Lyon. On lui a fracassé le crâne. Après un long coma, il a repris conscience. Mais il a, en grande partie, perdu la mémoire. Ne sait pas pourquoi il est là. Et ne se souvient plus de ce qui lui est arrivé.

    La tête défoncée à coups de béquilles

    Voilà donc ce qui lui est arrivé. Il se trouvait dans une rue de Lyon, à proximité d’un couple qui s’embrassait sur la bouche. Il y a des pays où un tel comportement vaut le fouet ou un lynchage immédiat. Mais pas à Lyon, tout de même ? Eh bien si !

    Un groupe d’individus, choqués et indignés par ce baiser, s’en est pris au couple. Insultes, injures … Sur les rares sites qui évoquent cette affaire, les individus en question sont qualifiés au choix de « jeunes » ou de « racailles ». Marin s’est interposé. Et c’est lui qui a tout pris. La tête défoncée à coups de béquilles. Dans certains quartiers de nos villes, la béquille est une arme.

    La presse locale a évoqué ce drame. Mais pas avec suffisamment d’insistance pour que Gérard Collomb, le maire de Lyon, se rende au chevet de Marin. Il était sans doute trop occupé à soutenir Macron… Hollande non plus n’est pas venu. Pourtant, le courage est une vertu tellement rare de nos jours que la moindre des choses serait de le saluer. Le président de la République a trouvé le temps d’aller au chevet de Théo, blessé par un policier à Bobigny. Son Premier ministre a trouvé le temps de recevoir des soutiens de Théo. A-t-il reçu des membres du comité de soutien à Marin ?

    Pour lui, il n’y a eu ni émeutes, ni voitures brûlées, ni flics caillassés. Pourquoi se dérangerait-on pour Marin ? Mais j’entends bien le reproche qui pourrait m’être fait à propos du parallèle entre Marin et Théo. Ce dernier a été victime d’un policier. Et ça changerait tout. Admettons.

    La “fachosphère” a bon dos

    Essayons alors une autre comparaison. Supposons que des allumés de Civitas, le fer de lance de la Manif pour tous, croisent un couple homo en train de s’embrasser et que, haineux, ils les agressent. Mais ça hurlerait de partout ! Hollande condamnerait, Taubira se roulerait par terre. Et la presse en ferait des gros titres. Supposons encore que quelques Identitaires aux cranes rasés se jettent sur des musulmans prosternés dans la rue à l’heure de la prière. Là ça hurlerait encore plus ! Et de partout, dans tous les médias, on annoncerait le retour des « heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire ».

    Alors oui, Marin mérite tout autant de compassion que les victimes supposées citées plus haut. Mais tel n’est pas le cas. Pourquoi ? Parce que, me souffle-t-on, le drame de cet étudiant lyonnais est relayé par la « fachosphère ». Ah la « fachosphère »… Elle s’intéresse de très près à l’identité des agresseurs de Marin. Et il faudrait taire cette identité, alors que c’est elle – et elle seule- qui, revêtue de la défroque du fanatisme, a fait que le spectacle d’un couple s’embrassant a été jugé blasphématoire et méritant châtiment ?

    La « fachosphère » a bon dos. Mais pourquoi devrait-elle être seule à protester ? C’est à nous, à nous tous, de crier notre dégoût. A  nous tous, de gauche, de droite, du centre, de rien du tout. A nous tous, athées, chrétiens, musulmans. A nous tous, car, avec Marin, c’est nous qu’on essaye d’assassiner. Si nous nous taisons, qui criera pour nous quand on essaiera de nous fracasser le crâne ?

    http://www.causeur.fr/theo-police-marin-hollande-lyon-42708.html


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  •  Cher : un médecin accusé de 37 viols renvoyé devant les assises

    Devant le juge, l'homme avait reconnu avoir filmé plusieurs de ses patientes mais avait catégoriquement nié les viols.

    figarofr: Placé en détention provisoire en décembre 2014, le praticien avait été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire en juin 2015.© CC Placé en détention provisoire en décembre 2014, le praticien avait été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire en juin 2015.

    Un ancien médecin généraliste accusé d'avoir violé 37 patientes et filmé certaines de ses consultations à leur insu a été renvoyé le 23 décembre devant la cour d'assises du Cher, selon une annonce faite ce vendredi par le parquet de Bourges.

    Le médecin d'Argent-sur-Sauldre (Cher), âgé de 67 ans, avait été mis en examen en décembre 2014 pour viols par personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions, et atteinte à l'intimité de la vie privée en fixant l'image d'une personne sans son consentement. Certaines de ses victimes étaient mineures au moment des faits. Il avait été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire en juin 2015.

    Deux patientes, dont une âgée de 18 ans, avaient dans un premier temps porté plainte fin 2014, affirmant que le praticien leur avait fait subir des pénétrations digitales. Des vidéos montrant une dizaine de victimes avaient ensuite été saisies par les enquêteurs. Après un appel lancé par le juge, 35 autres patientes avaient déposé plainte pour des faits qui auraient été commis entre 2005 et 2014.

    Devant le juge des libertés et de la détention, l'homme avait reconnu avoir filmé certaines femmes, mais nié les viols. Pour lui, il s'agissait de pratiques médicales classiques dans le cadre d'examens gynécologiques que pratiquent parfois les médecins généralistes, en particulier à la campagne.

    Le Figaro


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