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  • Président·e de la Fédération des femmes du Québec veut discuter de l’interdiction des couples hétérosexuels

    Président·e de la Fédération des femmes du Québec

    Le Premier ministre François Legault a affirmé qu’il n’est finalement « pas question » de réviser le financement de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) après des propos controversés de sa présidente sur l’interdiction des relations hétérosexuelles.

    « Il n’est pas question, parce qu’on n’aime pas une déclaration, de réviser un financement », a déclaré le chef de la Coalition avenir Québec en mêlée de presse à l’Assemblée nationale, mercredi, contredisant ainsi les propos tenus par son ministre du Travail la veille.

    Mise à jour 1 (28 janvier)

    À la lumière de la controverse mentionnée ci-dessous où le transsexuel Gabrielle Bouchard, président·e de la Fédération des femmes du Québec, déclarait qu’il fallait songer à interdire les couples hétérosexuels, le gouvernement Legault va reconsidérer le financement de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) à la lumière de cette déclaration où Gabrielle Bouchard en appelait à discuter la possible « interdiction et abolition » des relations de couple hétérosexuelles.

    C’est ce qu’a indiqué le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, en entrevue avec le Journal de Québec.

    La FFQ a reçu 120 000 $ en financement de la part de son ministère pour l’année 2019-2020. L’organisme s’est qualifié pour cette subvention puisqu’il répond à plusieurs critères d’un programme gouvernemental, a indiqué le cabinet du ministre Jean Boulet.


    Or, selon lui, les propos tenus mardi par Gabrielle Bouchard sont « totalement inacceptables », même s’ils représentent une position personnelle.

    « Quand tu t’exprimes dans la sphère publique, tu le fais de manière compatible avec la mission de l’organisation que tu es censé représenter. Donc, même si elle le fait en son nom personnel, ce sont des propos que je ne peux trouver plus acceptables », a expliqué le ministre Jean Boulet.

    « Ça s’accumule dans ce dossier-là et ça fait en sorte que ça m’impose, à moi, d’évaluer le dossier, véritablement, en tenant compte des critères. On ne peut pas se cacher derrière la liberté d’expression et tenir des propos aussi irrespectueux et inacceptables », a-t-il ajouté.


    Billet originel

    Gabrielle Bouchard, l’homme qui se dit femme et qui est président·e de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), a de nouveau semé la controverse en publiant un gazouillis sur les relations de couple hétérosexuelles, mardi matin.

    « Les relations de couple hétérosexuelles sont vraiment violentes. En plus, la grande majorité sont des relations basées sur la religion. Il est peut-être temps d’avoir une conversation sur leur interdiction et abolition », a-t-elle écrit sur les médias sociaux.


    Ah, si c’est basé sur la religion, c’est mal et cela devrait être interdit dans un Québec laïc, n’est-ce pas ?

    Le/la président·e de la Fédération des femmes du Québec (FFQ) s’est ensuite défendu·e en répondant à un usager de Twitter que « les statistiques sont quand même claires que les femmes sont tuées en grande majorité dans un contexte de relations intimes avec un partenaire masculin ».


    A-t-il échappé à la/le président de la FFQ que l’immense majorité des couples (non violents) sont aussi hétérosexuels ?
    Par contre, une étude de Statistique Canada cite par exemple qu’en 2004, 15 % des homosexuels ont été victimes de violences « conjugales » contre 7 % des « hétéros »… À quand une campagne gouvernementale dans les médias contre ces couples violents et peu stables.

     Les gais, les lesbiennes et les bisexuels enregistrent des taux plus élevés de violence conjugale
     
    Lorsqu’on examine plus particulièrement ceux et celles qui se sont dits gais, lesbiennes ou bisexuels, on constate qu’ils affichent des taux plus élevés de violence conjugale, que les hétérosexuels. En effet, 15 % des gais et lesbiennes et 28 % des bisexuels ont déclaré avoir été victimes de violence conjugale par rapport à 7 % des hétérosexuels. Ces résultats concordent avec ceux de recherches antérieures (Cameron, 2003).

    Des chiffres corroborés par ce questionnaire du site communautaire Yagg dont 84 % des participants ont déclaré être lesbiennes : 18 % d’entre eux auraient subi des violences conjugales… Les droguesle SIDA, les violences entre adultes, drôle d’environnement pour accueillir des enfants, drôle de comportement sexuel à banaliser dans les écoles !
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  •  Le gamin de l'Elysée a l’esprit maladive !

    Emmanuel Macron : « Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle » (m-à-j)

     Le président français Macron avant déclaré à la fin janvier 2020 (voir le billet ci-dessous) : « Je comprends. Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle. Tous les psychanalystes vous diront le contraire. »

    Nous avions déjà mis en doute cette affirmation. Tous les psychanalystes ? Elle nous semblait très exagérée. Voici qu’un psychanalyste s’insurge contre les propos à l’emporte-pièce du président Macron.  Il s’agit de Christian Flavigny, pédopsychiatre et psychanalyste. Il est intéressant de noter que selon M. Flavigny l’idée exprimée par M. Macron n’est pas tant celle de tous les psychanalystes, mais d’un seul psychiatre pour adultes : Boris Cyrulnik.

    Oui, Monsieur le Président, le père est « forcément » un homme.

    Usurper le sens des mots pour défendre une loi qui viole les besoins fondamentaux de l’enfant est plus qu’une faute, c’est une forfaiture.

    Valeurs actuelles a rapporté sur son site Internet que vous contestez, Monsieur le président, que « le père soit forcément un mâle », vous appuyant sur les propos réducteurs du psychiatre pour adultes Boris Cyrulnik ; permettez-moi de vous expliquer votre erreur, qui porte sur le sens des mots. Le père est nécessairement un homme et, de plus, un homme qui a été un garçon dans son enfance. Cette condition d’« être un homme » n’est pas suffisante, mais elle est nécessaire ; toute personne qui se prétendrait être « le père » sans répondre à ces critères le serait à faux, dès lors que l’approche s’accorde à privilégier le regard de l’enfant sur ce qu’est pour lui « un père », ce qui est essentiel.

    La fonction de père, au sens humain du terme, est de transmettre à ses enfants le principe de la paternité. Ce principe ne peut être résumé à un rôle social, celui de partager sa vie avec la mère (ainsi le beau-père, s’il peut jouer un rôle éducatif auprès de l’enfant, n’est pas son père), ni au rôle biologique (le père peut être le géniteur, mais le géniteur ne fait pas le père ; en témoigne l’adoption), ni au fait de porter sur sa carte d’identité l’identification au sexe masculin (une personne née fille, mais ayant obtenu un changement de sexe ne peut être père au sens psychique, même si elle peut jouer pour un enfant le rôle de tuteur).

    Être le père, au regard de l’enfant, comporte deux conditions. La première : avoir partagé avec la mère le pouvoir procréateur, qui résulte du don d’incomplétude fait d’un sexe à l’autre, don qui porte la venue de l’enfant et que celui-ci aspire à incarner ; autrement dit, être celui qui avec la mère a fondé pour l’enfant son originaire. La deuxième : transmettre à son enfant d’avoir été le fils de son propre père, déléguant à son enfant le temps de l’enfance, affrontement à la finitude personnelle ; cette transmission est essentielle, car elle instaure le principe de régulation du lien parent-enfant, ce que l’on appelle les interdits familiaux de l’inceste et du meurtre.

    [...]

    L’actuelle loi est donc fallacieuse, car elle est sans signification accessible pour une psyché d’enfant ; pour lui, il n’y a « sa mère » que s’il y a « son père » : les places symboliques s’interdéfinissent mutuellement. Les considérations sociales (absence fréquente des pères, femmes élevant seules les enfants, etc.) sont certainement à prendre en considération et à accompagner ; le faire en usurpant le sens des mots est une insigne violence à l’égard de l’enfance et de ses besoins fondamentaux, c’est une tromperie à l’égard des générations à venir. Déconstruisant les fondamentaux, préparant une société déstabilisée, la loi de bioéthique n’est pas progressiste, mais profondément délétère.

    Christian Flavigny est pédopsychiatre, psychanalyste, membre du groupe de travail « famille » de l’Institut Thomas-More et auteur du « Débat confisqué, PMA, GPA, bioéthique, “genre : # MeToo... “(Salvator).

    Billet originel du 29 janvier

    Invitée à l’Élysée pour fêter les trente ans de la ratification de la Convention des droits de l’enfant, la présidente des Associations familiales catholiques (AFC) a pu discuter avec Emmanuel Macron de la ‘PMA pour toutes’. Une discussion surréaliste.

    Emmanuel Macron avec Pascale de la Morinière, présidente des associations familiales catholiques. Pour le président de la République française, le rôle du papa n’est pas forcément assumé par un homme.

    L’Élysée était plein d’enfants venus à l’invitation du couple présidentiel. À 17 heures, dimanche dernier, de nombreux acteurs de la protection de l’enfance étaient rassemblés pour fêter les 30 ans de la ratification de la Convention internationale des droits de l’enfant. Aucun discours, mais de longs échanges d’Emmanuel Macron avec ces jeunes. Avant que le chef de l’État convie les seuls présidents d’associations à un cocktail plus restreint. Parmi eux, Pascale Morinière, présidente des Associations familiales catholiques (AFC), qui avait décidé de ‘tenter sa chance’ en recevant le carton, trois jours plus tôt.

    Il est absurde de fêter la ratification de la convention sur les droits de l’enfant tout en acceptant la PMA sans père !

    Tenter sa chance ? C’est-à-dire parler au chef de l’État de son opposition au projet de loi de bioéthique actuellement discuté par le Sénat, en appuyant son propos sur… la convention des droits de l’enfant justement ! ‘Nous avons souvent brandi l’article 7 de cette convention qui stipule qu’un enfant a le droit, dans la mesure du possible, de connaître ses parents et d’être élevé par eux, confie-t-elle aujourd’hui. Il est absurde de fêter la ratification de cette convention tout en acceptant la PMA sans père’.

    Concrètement, Pascale Morinière a commencé par discuter avec Brigitte Macron qui a botté en touche, faisant probablement attention à rester en dehors des discussions politiques en cours. Mais c’est ensuite Emmanuel Macron lui-même que la présidente des AFC a croisé. Ça tombait bien, elle avait apporté un livre pour lui, dans lequel elle avait glissé une lettre dont elle a pu exposer le contenu de vive voix au président de la République : sa demande de retrait du projet de loi de bioéthique, au nom du droit de l’enfant.

    Un livre ‘non militant, exposant simplement la beauté de la paternité’, précise-t-elle. Ses références ? Paternité, rédigé par Fabrice Hadjadj, illustré par François-Xavier de Boissoudy, et éditée par De Corvelour. Après l’avoir feuilleté, Emmanuel Macron a demandé à ce qu’on le mette sur son bureau. S’en est suivi une conversation étonnante, en présence du secrétaire d’État chargé de la protection de l’enfance Aurélien Taquet et du sénateur LREM Martin Lévrier, qui a récemment voté contre la PMA.

    Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle.

    Pascale Morinière a tenu à la rendre publique. Lorsque cette dernière explique qu’il est incohérent de célébrer les 30 ans de cette convention tout en défendant la ‘PMA sans père’, le président de la République répond que la paternité se divise en deux fonctions : l’une génétique et l’autre symbolique. Pour la partie génétique, poursuit-il, les enfants auront la possibilité de connaître leur géniteur. ‘Nous veillerons à ce que ça revienne à l’Assemblée’, a même précisé le Président, faisant référence à la restriction, par le Sénat, de l’accès aux origines pour les enfants nés de PMA. Et pour la partie symbolique ? ‘Il n’y a pas de problème’, enchaîne-t-il.

    Pascale Morinière insiste, et le Président répond alors : ‘Je comprends. Votre problème, c’est que vous croyez qu’un père est forcément un mâle. Tous les psychanalystes vous diront le contraire.’ [Tous ?] Des mots que l’intéressée jure gravés dans sa mémoire. Présent lors de l’échange auquel il n’a pas participé, le sénateur LREM Martin Lévrier, contacté par Valeurs actuelles, n’a pas souhaité faire de commentaire. Jusqu’à présent, la ministre Agnès Buzyn avait été la seule à déclarer de façon assez stupéfiante qu’un père pouvait être une grand-mère. Elle a désormais l’appui du chef de l’État.

    Dans les quelques secondes qui lui restaient, la présidente des AFC a abordé la question financière, précisant que tous les pays qui avaient élargi l’accès à la PMA avaient été obligés d’acheter du sperme ou de rétribuer les donneurs. Emmanuel Macron lui a assuré que cette question serait sécurisée dans le texte de loi. La présidente des AFC a insisté, s’étonnant que le Président accepte alors de créer des frustrations. Emmanuel Macron s’est alors fendu d’une réponse ironique : ‘les lois ne sont pas là pour répondre à tous les désirs’. Exactement l’argument qu’invoquent les opposants au projet de loi de bioéthique, donc.

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  • Reportage (Le Média pour tous). Du Brexit…au Frexit ?

     

    Ce 31 janvier 2020 était une journée historique, pour la première fois de l’histoire de l’Union
    Européenne, un des plus grands pays membres s’éclipsait, lassant loin derrière lui les affres de la Commission Européenne.
    En France, à cette occasion François Asselineau et l’UPR avaient organisé une soirée en l’honneur de ce jour extraordinaire.
     L’occasion pour les partisans du Frexit, et plus largement, les souverainistes, de se réunir, l’espace d’une soirée, ou peut-être plus…
    Un reportage de Vincent Lapierre et du Média pour tous.



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